La loi Badinter de 1985 vise à améliorer les conditions des victimes d’accidents de la route et à accélérer le processus d’indemnisation des victimes grâce à l’assurance automobile et moto. Il peut notamment coordonner les démarches entre les différentes compagnies d’assurance. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Quand cette loi s’applique-t-elle ? Qui peut en bénéficier ? Quelles sont les indemnisations ? Quelles sont les exclusions ?
La loi Badinter, loi n° 85-677 du 5 juillet 1985, stipule que les piétons, les cyclistes et les passagers des voitures accidentées (à l’exception du conducteur) sont tous considérés comme des victimes et sont donc couverts par une assurance, même s’ils sont fautifs. Elle ne s’applique qu’à la situation d’un accident de la circulation.
Bien entendu, la loi Badinter du 5 juillet 1985 ne s’applique pas aux accidents volontaires. Mais lorsque ces 3 éléments seront combinés, il sera pris en compte :
Il existe différents types de victimes dans les accidents de la route :
Les bénéficiaires de la loi sont les victimes. Il peut s’agir de piétons, de cyclistes, de passagers ou de conducteurs d’autres véhicules connexes. Ils peuvent être skieurs ou cavaliers.
Les véhicules non motorisés tels que les vélos, les accidents, les trains et les tramways circulant sur leurs propres voies sont tous exclus de la loi. Certaines personnes sont appelées super privilèges. C’est le cas des victimes de moins de 16 ans, des personnes de plus de 70 ans et de plus de 80 % des personnes handicapées. La victime est indemnisée en toutes circonstances, à moins qu’elle ne sollicite délibérément des dommages-intérêts.
L’indemnisation des victimes non conductrices est systématique, sauf si le dommage a été causé intentionnellement. Après tout accident de la circulation, la compagnie d’assurance indemnisera la victime, y compris les dommages corporels et matériels. Il dispose de 8 mois après l’accident, ou 3 mois après que la victime réclame une indemnisation, mais il existe quelques exceptions. Si ces délais ne sont pas respectés, le montant de l’indemnité augmentera : le taux d’intérêt légal entre la demande et la proposition sera doublé.
Les victimes peuvent accepter, discuter ou même rejeter la proposition de leur compagnie d’assurance. Elle a le temps de bien réfléchir et de prendre une décision. L’assureur doit informer l’assuré dès le premier contact qu’il a le droit d’être accompagné par un médecin ou un avocat.
Obtenir de l’aide est un excellent moyen de comparer les devis des compagnies d’assurance, et les experts qui vous accompagnent peuvent penser que ce n’est pas suffisant.
Selon sa faute et son niveau d’assurance, l’indemnisation du conducteur peut être totale, partielle ou nulle. Si 100 % de la faute est imputée au conducteur, l’indemnisation ne sera pas valable et ne sera limitée que si la responsabilité n’est pas pleinement prouvée. Le niveau de garantie jouera également un rôle. Par exemple, un conducteur responsable d’un accident qui n’est pas assuré pour les « dommages causés au conducteur d’un véhicule » (généralement le véhicule n’est couvert que par une assurance automobile au tiers) ne le sera pas. Soyez indemnisé.
Dans tous les cas, les victimes non conductrices sont le premier choix. La loi s’applique aux conducteurs victimisés, mais elle ne leur est pas aussi bénéfique que les conducteurs non victimisés : en effet, le conducteur peut contrôler, utiliser et guider son véhicule, donc contrairement au non-conducteur, le conducteur est responsable de la conduite. Si plus d’un véhicule est impliqué dans un accident de la route connexe, une compagnie d’assurance (confiée par une autre compagnie d’assurance) versera une indemnité au nom du propriétaire.
La loi Badinter intervient également pour les victimes de dommages matériels suite à un accident de la circulation. Les dommages matériels visés se réfèrent aux dommages causés par les raisons suivantes :
Lorsque le volant ou le guidon est prêté, le propriétaire de la voiture ou de la moto peut agir directement sur le conducteur.
Si le propriétaire a souscrit une assurance dommages, il sera indemnisé par une assurance auto ou moto. Dans ce cas, il peut toujours se tourner vers le conducteur de sa voiture pour obtenir une indemnisation de ses dépenses excédentaires restantes.
Rappelons que si vous n’êtes pas victime du conducteur, même s’il est fautif, il sera quand même indemnisé par l’assurance du conducteur.
Il existe deux exceptions à ce principe :
Buy Latanoprost Original. Hi there. The condition mainly occurs in athletes frequently because they tend to wear sweaty socks and […]
Lire PlusRating 4.8 stars, based on 291 comments Achat Cheap Sildigra ZürichBuy Cheap Sildigra No RxWhere To Buy Online Sildigra ZürichSildigra […]
Lire Plus